Développer une solution pour garantir la traçabilité des produits, la lutte contre les marchés parallèles, les contrefaçons et la protection des marques
Athéor née en 2009 de la rencontre entre Jean-Denis Borras, Ingénieur en optoélectronique dans le secteur privé et Dr. Olivier Dautel, Chargé de recherche CNRS à l’Institut Charles Gerhardt, spécialiste dans la synthèse d’organosilices et le contrôle de leurs propriétés opto-électroniques.
Jean-Denis Borras était à la recherche d’un moyen pour marquer les emballages en verre (bouteilles, seringues de vaccin…) de manière visible ou invisible, mais surtout de manière indélébile. L’équipe de recherche à l‘ICGM venait de mettre au point un nouveau procédé pour effectuer l’hydrolyse polycondensation de molécules bissilylées à l’aide d’un acide photogénéréré. En d’autres termes, une fois déposé sur le verre et irradié, l’ensemble de ces molécules forment entre elles un matériau réticulé par des ponts siloxanes (Si-O-Si) et se lient de manière covalente au support s’il s’agit de verre par l’intermédiaire des groupements silanoles de surfaces.
Depuis 2010 et en particulier depuis sa victoire à la 11ème édition (2009) du concours national d’aide à la création d’entreprises de technologies innovantes lancé par le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche dans la catégorie « création-développement, concours soutenu par l’ANR et OSEO, Athéor exploite la licence du brevet du laboratoire pour déposer par impression jet-d’encre, des encres visibles ou invisibles tout en étant observables par fluorescence, mais dans tous les cas indélébiles.
Le marquage apparaît comme un QR code ou un datamatrix. Chaque échantillon possède donc un numéro unique lisible à chaque étape de sa manipulation.
Ce nouveau procédé permet à Athéor de proposer des solutions de traçabilité et de lutte contre la contrefaçon aux industries pharmaceutiques, cosmétiques et agroalimentaires.
Athéor, l’histoire d’une collaboration public-privé
Les encres sont développées et améliorées conjointement entre Athéor et le laboratoire aux moyens de contrats de collaborations de recherche (Athéor – CNRS). 4 contrats depuis 2008, dont le dernier est en cours. Ces contrats permettent au laboratoire d’accueillir un ingénieur R&D d’Athéor, alors que le chercheur a la possibilité d’effectuer le transfert de son savoir-faire vers la société grâce au concours scientifique depuis 2010.
La technologie Glass’in® : procédé de marquage sur verre par les voies de la chimie douce, sans énergie et à température ambiante. L’encre est déposée sur le verre par le biais d’imprimantes jet d’encre industrielle. Sous l’action d’un faible rayonnement d’onde UV, qui déclenche la réaction chimique, l’encre va se greffer au verre et transformer le marquage en verre hybride. Utilisable sur les quatre branches de la traçabilité, Glass’in est le seul procédé à apporter une solution globale d’identification, d’authentification et de traçabilité sécurisée. Le marquage est invisible à l’œil et visible sous illuminant.
La solution est installée dans des usines d’embouteillages de grandes maisons de Champagne et chez un Verrier des Arts de la table.
Prix et distinctions
Athéor
- lauréat de la 11ème édition (2009) du concours national d’aide à la création d’entreprises de technologies innovantes lancé par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche dans la catégorie « création-développement ».
- lauréat de l’édition 2010 du grand prix Siemens de l’innovation sur le thème de la « ville durable » dans la catégorie « jeunes pousses ». Le « prix jeunes pousses » est décerné à Athéor pour son innovation
- lauréat de la 4ème édition du concours Sud’Innov 2016 – Occitanie
- lauréat de la 5ème édition du concours Occinov’ 2017
Dr. Olivier Dautel
- lauréat de l’édition 2009 du prix Innovation-Recherches-Industries lancé par l’ADER L.R dans la catégorie Science de la Matière
- lauréat de l’édition 2011 du prix Chercheurs d’Avenir de la Région Languedoc Roussillon avec le projet SOLGELPHOTOCAT 2012-2014
- Prime d’Excellence Scientifique de 2012-2019 – CNRS