OFFRE POURVUE

Sujet du projet

Le lithium (Li) métal a une capacité spécifique théorique extrêmement élevée (3 860 mA h g-1), une faible densité et le potentiel électrochimique négatif le plus faible (-3,040 V par rapport à l’électrode à hydrogène standard), mais il ne peut pas être utilisé directement dans les batteries du fait de la croissance de dendrites au cours de l’électrodéposition, ce qui crée des court-circuit et diminue considérablement la durée de vie et la sécurité de la batterie. La situation est similaire pour les batteries Na-ion, alternative intéressante aux batteries Li-ion, de capacité théorique similaire mais présentant les mêmes inconvénients. Nous utiliserons deux stratégies pour supprimer la croissance des dendrites de Li (ou de Na): la protection de la surface de Li (Na) i) par un film d’alliage et ii) par une matrice conductrice. Des connaissances en chimie inorganique (si possible organique) et électrochimiques (batteries) sont nécessaires. Un bon niveau d’anglais est obligatoire.

Contexte du projet

La thèse se déroulera principalement à l’ICGM, à l’Université de Montpellier, dans le groupe des Batteries dirigé par le Dr L. Monconduit et Pr. L. Stievano et, en partie, en Suède, à l’Université d’Uppsala (groupe de Dr. R. Younesi et Dr. K. Edström).
Les deux groupes sont complémentaires: si les deux équipes ont une bonne expertise des matériaux de batterie, l’équipe de Montpellier a également développé de nombreuses approches spectroscopie pour le suivi de l’étude du mécanisme des matériaux d’électrodes ainsi que des interfaces électrolyte / électrode lors du cyclage de la batterie et l’équipe d’Uppsala possède une solide expérience dans les études électrolytes / électrodes utilisant la spectroscopie photoélectronique (PES) interne au XPS et au synchrotron.

Thèse financée par le réseau Européen ALISTORE-ERI, entre les Universités de Montpellier et d’Uppsala.